Et si François Hollande ne venait pas au XIVè sommet de la francophonie à Kinshasa
Les réactions vont au bon train quelques jours après l’élection de François Hollande à la présidence de la République Française, sur sa non participation au xiv è sommet de la francophonie. Viendra-il à Kinshasa ou pas. Un proche du Président français, Jean louis Bioco, a laissé entendre qu’il était possible que François Hollande ne vienne pas au xiv sommet de la francophonie à Kinshasa.
Kinshasa, le 11 mai 2012 (COM)- dans une interview accordée à la Radio France Inter, Eugene Diomi Ndogala porte parle de la « Majorité présidentielle populaire »(MPP), la plateforme qui soutient Etienne Tshisekedi (et qui conteste le résultat des élections de novembre 2011), affirme avoir écrit une lettre de félicitation au nouveau président français. Dans cette lettre, la MPP demande à François Hollande de ne pas venir au XIVe sommet de la francophonie qui se tiendra au mois d’octobre à Kinshasa. Parmi les raisons évoquées : « la présence du Président François Hollande à ces assises, va légitimer le pouvoir de joseph Kabila qu’il considère illégitime», estime-il.
« Le ciel ne va pas tomber si François Hollande se décide de ne pas venir à Kinshasa. On vient à Kinshasa si on veut venir à Kinshasa, si on ne veut pas venir à Kinshasa on ne vient pas. Nous tirerons toutes les conséquences », a laissé entendre Lambert Mende Omalanga, porte parole du gouvernement de la RDC. Le gouvernement congolais attend du nouveau président, plus des partenariats et moins de condescendance. Le pouvoir de Kinshasa a toute fois salué l’arrivée de François Hollande, qui est le fruit de la majorité des voies du peuple français », a annoncé Lambert Mende Omalanga
Certes, cette question est une épine pointue placée sous le pied de la diplomatie Française. Prendre une telle position, pourrait engendrer des effets plus graves dans la coopération entre ces deux pays. Car, il peut pousser au retrait de la RDC dans l’organisation de la Francophonie.
Premier pays francophone ayant uniquement le français comme langue officielle, et 2ème dans le monde après le Canada par sa superficie, et dans le contexte actuel de la mondialisation où les grandes puissances cherchent à maintenir leur contrôle grâce à la consolidation et l’expansion de leur culture linguistique, à quoi une telle décision bénéficierait à la France.il faut le reconnaitre que les relations entre les états sont basées sur les intérêts comme l’affirme Stéphane Paquin dans son livre Economie politique Internationale.
Patrick Bintene