A la une : Alors que des combats s’intensifient au front ;Matata Ponyo en visite dans l’Est du pays
revue de presse de patric kintene
Selon Le Potentiel qui relaye une sources internes de la primature, l’essentiel de la mission du chef de gouvernement dans les zones de tensions de l’Est du pays consiste à faire l’état des lieux des opérations menés par les éléments des Forces armées de la RDC pour neutraliser les troupes rebelles du M23.
Mais, au-delà de ce travail protocolaire affirme le Potentiel, il s’agit également d’évaluer les besoins d’urgence sur le terrain en vue d’une intervention du gouvernement pour venir en aide aux populations sinistrés.
La durée de séjour du Premier ministre dans la partie Est n’a pas été précisé. Mais, l’on croit savoir que le chef du gouvernement devait le mettre à profit pour raffermir le moral des militaires au front en apportant éventuellement des solutions aux problèmes les plus urgents, notamment ceux d’ordre logistique.
Dans sa délégation, l’on compte notamment le Vice-Premiers ministre Alexandre Luba, en charge de la Défense. D’autres membres du gouvernement se sont joints à cette équipe, dont la ministre du Genre, Famille et Enfant, Geneviève Inagosi et Richard Muyej de l’Intérieur.
Insécurité au nord Kivu, Washington interpelle le Rwanda.
Dans un communiqué rendu publique, écrit le Phare, le 07 juin par son embrasseur en RDC, le département d’Etat américain souligne que le gouvernement Américain est fort préoccupé par la poursuite de la mutinerie des officiers et soldats autrefois intégrés dans les forces Armées de la RDC.
A en croire le journal le Phare, Washington confirme que ces mutins qui entretiennent l’insécurité au Nord Kivu, sous le label du M23 bénéficient d’appuis extérieures. Les Etats Unis d’Amérique dénonce sans citer le Rwanda comme commanditaire de la rébellion qui déchire la partie Est de la RDC. En dépit de toutes précautions prises estime Le Phare pour voiler les mécontentement de l’oncle Sam face à son protégé traditionnel, le langage diplomatique utilisé n’autorise aucun doute quant à la nouvelle approche américaine du dossier sécuritaire à l’Est du Congo.
Election du Porte-parole de l’Opposition : halte à la distraction
Décidément, dans sa configuration actuelle, l’Opposition évoluant au sein des institutions ne constitue pas une alternance crédible estime L’Avenir. A en croire le journal, la bataille pour le poste de porte-parole de l’Opposition prévue dans la Constitution est engagée. Des poids lourds se positionnent déjà pour ne point laisser ce poste vacant comme lors de la législature passée.
Le Potentiel qui revient sur ce sujet affirme qu’à ce jour, des plaisantins comptent occuper ce poste de porte-parole de l’Opposition. Chacun y va de son argument. Samy Badibanga de l’UDPS/Tshisekedi et les siens arguent que ce poste leur revient de droit.
A l’absence de Tshisekedi qui ne reconnaît pas les résultats publiés par la CENI et qui, par ailleurs, avait décidé de les annuler purement et simplement. Samy Badiganga et les autres députés élus sur la liste de l’UDPS/Tshisekedi sont exclus de cette formation politique. Coupés de la base, ces députés n’ont plus d’ancrage sociologique pour prétendre représenter une opinion valable des électeurs du 28 novembre 2011 affirme le Potentiel.
De son côté, le président de l’Union pour la Nation Congolaise se positionne pour occuper ce poste. Lors de la dernière campagne électorale, l’enfant terrible de Bukavu a fait la démonstration de sa démarcation du sérail du président Joseph Kabila. Sa campagne était caractérisée par des attaques directes contre le président sortant.
Pour le MLC, le principal parti de l’Opposition en 2006-2011, ce fauteuil revenait de droit à Jean-Pierre Bemba, le challenger de Joseph Kabila à la présidentielle. Une ambition légitime, son parti, le Mouvement pour la libération du Congo avec ses 64 députés à l’Assemblée nationale et un nombre important de sénateurs ne pouvait pas jouer les seconds rôles. Mais, à l’interne, les radicaux du MLC avaient considéré que présenter un autre candidat que Jean-Pierre Bemba équivaudrait à éliminer politiquement leur leader. D’où, les tergiversations observées pour que cette désignation ne se réalise pas conclut l’Avenir.